Kibblestone Clamber
Kibblestone Clamber est la troisième et dernière manche de ma série de trails. Après une première manche convaincante et une deuxième catastrophique, je visais surtout à me rassurer en termes de sensations, plus que de résultats. J'ai même mangé des pates la veille au soir et le midi, c'est dire si j'ai mis toutes les chances de mon coté! Et je n'ai pas refait la bêtise d'aller courir la veille, mais juste fait un footing d'une petite demi-heure deux jours avant. Je suis par contre toujours un peu fatigué à cause du manque de sommeil, mais ça devrait aller.
Le GPS me fait quelques frayeurs en ne m'amenant pas au point de départ, et je suis obligé de tourner un peu en rond avant de trouver le camp scout qui sert de base pour la course. Cette fois-ci, j'ai prévu assez large pour avoir le temps de m'échauffer tranquillement et ne pas être stressé au moment de départ. J'en profite pour reconnaitre le terrain, rendu vraiment très gras par la pluie de ce matin. Dans la première descente, un passage hyper raide et boueux parait propice aux chutes, et je suis quasiment sûr que ça va bouchonner ici lors de la course. Je suis plutôt content de voir que la course semble technique, je vais pouvoir faire parler la puissance de feu de mes super Salomon XA Pro 3D ! Au moment du départ, je me sens donc très bien, si ce n'est cette légère appréhension due à la déconvenue de la course précédente.
Ainsi, quand les chevaux sont lancés, je pars tranquillement et me fais doubler par plusieurs dizaines de personnes. Peu importe, la course fait trois tours, j'ai largement le temps de voir venir. En plus, comme je l'avais pressenti, ça bloque au niveau de la grosse descente et on est obligé de marcher. Le sentier longe alors une rivière, avant de remonter pour se retrouver sur une montée d'escalier qui compte bien une centaine d'unités. Ici encore, on se retrouve à marcher, ce qui permet un peu de souffler, mais surtout de regrouper les coureurs. Tant mieux, ça m'offre la possibilité de rester au contact sans me fatiguer ! S'en suit un petit bout de montée sur une route, puis un sentier étroit qui serpente dans les bois. La descente suivante est merdique désagréable au possible: soit on reste dans la trace, qui est en fait une trainée de boue où l'on s'enfonce jusqu'aux chevilles, soit on passe sur les bords, en devers avec plein de feuilles mortes. Les deux solutions sont aussi casse-gueules l'une que l'autre, et c'est un petit miracle de ne pas finir par terre. La boucle se finit sur un chemin jeepable qui rejoint la ligne d'arrivée. Je conclus ce premier tour en 14'; les sensations sont correctes, sans être excellentes, et je décide que ce rythme est tout à fait adapté à mes conditions actuelles.
Pour le deuxième tour, j'essaie toute de même de garder le mec en bleu devant moi en ligne de mire. Je reviens sur lui à la faveur des escaliers, et reste tranquillement derrière. Dans les bois, je sens que le gars à de plus en plus de mal à relancer, mais je la joue calme en gardant son rythme, alors qu'un autre coureur nous a rejoints un peu plus tôt. Notre petit trio finit le deuxième tour en... 14', une vraie horloge !
A l'entame du dernier tour, le troisième membre du groupe accélère. Je le laisse partir, mais le coureur en bleu est définitivement à la peine; je le double et me lance en chasse-patate pour récupérer le fuyard. Encore une fois, les escaliers me sont favorables, et me permettent de refaire mon retard. La patate accélère encore dans la montée suivante; je me dis que ça serait dommage de le laisser fuir maintenant, surtout que les sensations sont de mieux en mieux, et je décide donc de lui emboiter le pas. Bien m'en a pris, car il me fait petit à petit remonter sur un groupe de coureurs, puis un autre, et encore quelques gars devant ! Dans les derniers hectomètres, j'arrive à poser une accélération pour doubler mon lièvre, et trois autres personnes juste avant de couper la ligne d'arrivée, pour finir le troisième tour en 13'25.
Résultats: 64e sur 132. Au final je suis un peu déçu, parce que je pensais avoir fait une course correcte, mais c’est mon moins bon résultat sur les trois courses. Mon meilleur classement est donc lors de la deuxième manche, et ça c’est franchement incompréhensible ! Tant pis, l’essentiel n’était pas là, et au moins je me suis fait plaisir sur la dernière course, c’est le plus important ! Sur les trois courses, je termine à la 43e place sur 93.
Bilan: Un tracé excellent, bien technique, à la limite du cross-country. Je reste néanmoins ravi de ma gestion de la course, c'est tellement bien de partir plus doucement et de pouvoir hausser le rythme et doubler des gens sur la seconde moitié ! Bien que je ne me sois pas senti au top niveau physiquement, les sensations ont été relativement bonnes, et je suis incroyablement plus optimiste qu'il y a une semaine ! Maintenant un peu de repos, et place à la courte préparation de mon premier "gros" trail: Clun Valley Challenge, 26 km pour 900 m D+, le 16 mai prochain. Une petite remarque concernant le photographe de la course: c'est pas très gentil de pas avoir pris une seule photo de moi !!
Le GPS me fait quelques frayeurs en ne m'amenant pas au point de départ, et je suis obligé de tourner un peu en rond avant de trouver le camp scout qui sert de base pour la course. Cette fois-ci, j'ai prévu assez large pour avoir le temps de m'échauffer tranquillement et ne pas être stressé au moment de départ. J'en profite pour reconnaitre le terrain, rendu vraiment très gras par la pluie de ce matin. Dans la première descente, un passage hyper raide et boueux parait propice aux chutes, et je suis quasiment sûr que ça va bouchonner ici lors de la course. Je suis plutôt content de voir que la course semble technique, je vais pouvoir faire parler la puissance de feu de mes super Salomon XA Pro 3D ! Au moment du départ, je me sens donc très bien, si ce n'est cette légère appréhension due à la déconvenue de la course précédente.
Ainsi, quand les chevaux sont lancés, je pars tranquillement et me fais doubler par plusieurs dizaines de personnes. Peu importe, la course fait trois tours, j'ai largement le temps de voir venir. En plus, comme je l'avais pressenti, ça bloque au niveau de la grosse descente et on est obligé de marcher. Le sentier longe alors une rivière, avant de remonter pour se retrouver sur une montée d'escalier qui compte bien une centaine d'unités. Ici encore, on se retrouve à marcher, ce qui permet un peu de souffler, mais surtout de regrouper les coureurs. Tant mieux, ça m'offre la possibilité de rester au contact sans me fatiguer ! S'en suit un petit bout de montée sur une route, puis un sentier étroit qui serpente dans les bois. La descente suivante est merdique désagréable au possible: soit on reste dans la trace, qui est en fait une trainée de boue où l'on s'enfonce jusqu'aux chevilles, soit on passe sur les bords, en devers avec plein de feuilles mortes. Les deux solutions sont aussi casse-gueules l'une que l'autre, et c'est un petit miracle de ne pas finir par terre. La boucle se finit sur un chemin jeepable qui rejoint la ligne d'arrivée. Je conclus ce premier tour en 14'; les sensations sont correctes, sans être excellentes, et je décide que ce rythme est tout à fait adapté à mes conditions actuelles.
Pour le deuxième tour, j'essaie toute de même de garder le mec en bleu devant moi en ligne de mire. Je reviens sur lui à la faveur des escaliers, et reste tranquillement derrière. Dans les bois, je sens que le gars à de plus en plus de mal à relancer, mais je la joue calme en gardant son rythme, alors qu'un autre coureur nous a rejoints un peu plus tôt. Notre petit trio finit le deuxième tour en... 14', une vraie horloge !
A l'entame du dernier tour, le troisième membre du groupe accélère. Je le laisse partir, mais le coureur en bleu est définitivement à la peine; je le double et me lance en chasse-patate pour récupérer le fuyard. Encore une fois, les escaliers me sont favorables, et me permettent de refaire mon retard. La patate accélère encore dans la montée suivante; je me dis que ça serait dommage de le laisser fuir maintenant, surtout que les sensations sont de mieux en mieux, et je décide donc de lui emboiter le pas. Bien m'en a pris, car il me fait petit à petit remonter sur un groupe de coureurs, puis un autre, et encore quelques gars devant ! Dans les derniers hectomètres, j'arrive à poser une accélération pour doubler mon lièvre, et trois autres personnes juste avant de couper la ligne d'arrivée, pour finir le troisième tour en 13'25.
Résultats: 64e sur 132. Au final je suis un peu déçu, parce que je pensais avoir fait une course correcte, mais c’est mon moins bon résultat sur les trois courses. Mon meilleur classement est donc lors de la deuxième manche, et ça c’est franchement incompréhensible ! Tant pis, l’essentiel n’était pas là, et au moins je me suis fait plaisir sur la dernière course, c’est le plus important ! Sur les trois courses, je termine à la 43e place sur 93.
Bilan: Un tracé excellent, bien technique, à la limite du cross-country. Je reste néanmoins ravi de ma gestion de la course, c'est tellement bien de partir plus doucement et de pouvoir hausser le rythme et doubler des gens sur la seconde moitié ! Bien que je ne me sois pas senti au top niveau physiquement, les sensations ont été relativement bonnes, et je suis incroyablement plus optimiste qu'il y a une semaine ! Maintenant un peu de repos, et place à la courte préparation de mon premier "gros" trail: Clun Valley Challenge, 26 km pour 900 m D+, le 16 mai prochain. Une petite remarque concernant le photographe de la course: c'est pas très gentil de pas avoir pris une seule photo de moi !!